les enquêtes de l'Inspecteur Pigeonno, assisté de son chien Schnapp, sont réservées aux sections d'élites du F.B.I.* (* Fous de Bâtiments Incroyables),

Idéal pour bien occuper la jeunesse, de façon simultanément culturelle et ludique, lors des anniversaires, fêtes ou autres occasions : durée +/-2h30.

Afficher ouvertement ses origines britanniques n’a rien d’incongru au Manoir d’Argouges : « l’occupant anglais » n’y eut-il pas souvent ses quartiers dans un lointain passé ?

Et il fallut la présence de notre chien Schnapp (de « schnappen », en allemand : « saisir la balle au bond » pour prouver – si besoin était – que nous avions oublié les belliqueuses dispositions de la Guerre de Cent Ans (qui dura plus encore !) et n’étions nullement rancuniers.

Parson Russel « fûté et affûté », le « so british » Schnapp règne donc désormais en maître incontesté en son domaine manorial, dont il connaît - « sur le bout de la truffe » - tous les recoins, caches et oubliettes profondes…

A l’observer, humant l’arrivée d’hypothétiques visiteurs, on sent bien l’expert canin : certes, il pourrait avoir la dent dure, mordre quelque mollet trop invasif, renifler l’arnaque en aboyant à la façon des roquets de basse roture, il n’en est rien : il se contente d’accueillir chaque touriste inconnu, dont il évalue l’intérêt à l’aune des frimousses et gestuelles respectives… Pour sûr, il s’y connaît, l’animal !

Plus singulier encore est qu’il se plaît à suivre les visites commentées par son maître Bertrand, exultant lorsqu’elles se déroulent en anglais. A force d’écouter, on dirait qu’il comprend… Encore un peu de temps et nul doute qu’il mènera lui-même les visites dans la langue de Shakespeare. Il fait parfois sourire le public attendri, plus souvent rire même, en raison de ses comiques postures de quadrupède, auditeur libre, bien averti des rituels de présentation des divers bâtiments et pièces… Ne pousse t’il pas spontanément les portes pour faciliter la progression des groupes, s’arrêtant parfois pour « faire salon » sur quelque accorte fauteuil ou s’allonger lascivement sur quelque lit disponible – histoire de rappeler aux étrangers qu’ici, il est pleinement chez lui, quand bien même il accepte les incursions ponctuelles de visiteurs enhardis, mais « sous contrôle »…

Il sait son maître prolixe en commentaires, variés et drolatiques, et n’a donc aucune raison de se stresser… Le temps joue pour lui, autant que pour l’éternité et la postérité.

C’est toutefois lors des enquêtes policières - réservées aux plus jeunes publics – que notre Schnapp, devenant assistant de l’Inspecteur Pigeonno (cousin du célèbre Colombo) donne sa pleine mesure : c’est là qu’il devient véritablement « le chien le plus malin du Grand Ouest français » et se gausse des insuffisances d’un grotesque Rantanplan… Les enfants le taquinent-ils ? Fi donc, il aura tôt fait de les recadrer ces juvéniles lascards, en en faisant pour toujours les amis d’un instant !

Oh que oui, il a su se rendre indispensable ce canidé, aux armes blanches et caramel, d’un vinyl de chez Pathé-Marconi ! Un peu « cabot », sans doute, mais il n’est pas chien, chaque fois qu’il s’agit de communiquer du bonheur à l’entour.

« Meilleur ami de l’Homme », donc ?  Plus encore, meilleure preuve que l’Homme est son Ami, sur ses aristocratiques terres d’Argouges.

Allez, s’avérer au poil sous la plume d’un maître - il est pire condition, convenons-en. Waouh, waouh !