J’ai fait un rêve !” Nous arrivions dans un magnifique monument historique, où nous étions accueillis par les propriétaires eux-mêmes, qui allaient personnellement mener la visite extérieure et intérieure des lieux : une aubaine devenue plutôt rare et fort appréciable !

Comme pour les langues de la Pentecôte, ceux-ci s’exprimaient indifféremment en français, anglais et allemand : ils étaient souriants et pleins d’une énergie communicative. Nous avions oublié que cela pouvait exister, des propriétaires qui ne comptaient pas leur temps, s’agissant de nous faire comprendre ce que le mot « passion » peut signifier concrètement, lorsqu’il s’agit de partager une authentique démarche humaniste. Ils le revendiquaient, mais avaient aussi bien raison, car notre époque de toutes les folies a besoin de s’apaiser parfois.

Ce que nous allions découvrir, en ces lieux chargés d’art et d’histoire, était tout simplement « vrai » et rendu singulièrement accessible à l’entendement de chacun : nous étions en mesure d’apprécier, parce que nous étions lassés des ensembles minéraux figés dans leur torpeur trop convenue et lointaine d’un passé devenu superflu, à nos esprits saturés de considérations matérialistes.

Ici, les natures n’étaient pas mortes et ne faisaient que traduire certaines absences… Nul doute que des silhouettes fantomatiques et bienveillantes pouvaient surgir à tout instant : on les entreverrait sans s’en effrayer, parce que l’on était « envoûté » par les charmes indicibles de l’endroit.

 

On nous expliquait que nos monuments étaient la véritable expression de notre identité nationale et l’on ne se trompait pas, car nous fûmes frappés de voir un public de toutes origines adhérer à cet élan vital qui allait vite nous porter, avant de nous transporter et nous soulager des stress quotidiens. L’instant était bref, mais si bénéfique : nous rêvions à un « au revoir » possible, parce qu’il est de précieuses raretés, ouvrant les jardins les plus secrets de nos existences malmenées. C’est là que s’épanouissent les plus belles essences, jamais fanées.

Nous ne saurions vous dire où tout cela se trouvait, mais nous savons que l’endroit existe… Ce sont les muses qui nous y avaient transportées et les muses ont toujours quelque bonne raison de nourrir nos rêves.

Comme pour les langues de la Pentecôte, ceux-ci s’exprimaient indifféremment en français, anglais et allemand : ils étaient souriants et pleins d’une énergie communicative. Nous avions oublié que cela pouvait exister, des propriétaires qui ne comptaient pas leur temps, s’agissant de nous faire comprendre ce que le mot « passion » peut signifier concrètement, lorsqu’il s’agit de partager une authentique démarche humaniste. Ils le revendiquaient, mais avaient aussi bien raison, car notre époque de toutes les folies a besoin de s’apaiser parfois.