Le  Blog-Notes :
« GOÛTS de CŒUR © »
des gens du Manoir d’Argouges


«  Quand on a des opinions courantes, on les laisse courir… »

Jules BARBEY d’AUREVILLY


Notre présent Blog-Notes « GOÛTS de CŒUR © » n’a nulle visée d’exhaustivité… Les personnes, entités, lieux, manifestations et évènements y sont mentionnés, au gré des hasards et circonstances de nos rencontres, balades ou errances, mais aussi de certains sentiments, partagés dans le cercle familial et amical du Manoir d’Argouges. Sa subjectivité relative est ainsi clairement assumée.

Avis plus que référence, il peut néanmoins devenir éventuel « avis de référence » – sans contrainte aucune : aimer, n’est-ce pas, avant tout, tenter de partager ?

Libre à chacun de faire ses propres expériences, de se forger ses propres opinions en éprouvant par soi-même, chaque fois que cela s’avère possible ou opportun.

Toujours, nous dirons notre pensée vraie - en apportant quelques brefs commentaires évocateurs - puisqu’il ne s’agit que de souligner ce à quoi nous avons pu être sincèrement sensibles. Voilà notre ambition toute simple et personnelle - n’en déplaise à tous les « grincheux », que nous saluons au passage.

Car le site Web du Manoir d’Argouges se veut aussi espace de liberté pour ses instigateurs… Cette autonomie revendiquée a son évidente personnalité : à chaque internaute de choisir s’il l’estime « fréquentable » - voire
« aimable »... L’univers n’en continuera pas moins d’exister et certains monuments historiques de nous ravir.

Quoiqu’il en soit, le plus redoutable serait assurément un monde uniforme, lorsque chaque opinion demeure
« quelque chose d’intermédiaire entre la connaissance et l’ignorance », nous rappelle PLATON.

A bon internaute, salut !

Pouvait-on rêver endroit plus propice à l’exposition d’œuvres - anciennes ou modernes - que cette galerie à larges baies vitrées, disposée « en L », face au logis seigneurial ?

Plus de 120 m2, en pleine lumière naturelle, sont ainsi dédiés à la découverte de talents séculaires ou contemporains : des expositions thématiques (les Voyages / l’Exotisme / la Gastronomie / les Marines / les Grandes Découvertes / les Energies Sportives / les Animaux / etc…). Et, depuis plus de vingt années, c’est la possibilité pour chaque visiteur d’admirer ce que peintres et sculpteurs ont su produire de meilleur, depuis toujours – à ce détail prêt que la plupart des œuvres présentées peuvent être acquises à des conditions financières optimales…

Bénédicte DEROUEN

Car les propriétaires du Manoir d’Argouges sont à la fois artistes, « collectionneurs et chineurs » invétérés… Ils ont un goût aussi sûr qu’éclectique : ils aiment partager, sur le simple principe que l’Art n’a de sens que s’il est prétexte à échanges de toutes natures !

Concepteur et rédacteur, amoureux des mises en scènes abouties, Bertrand LEVASSEUR ne se contente pas de rédiger des textes forts pour chaque exposition, il est l’instigateur de moments de rare convivialité entre les artistes présents et les visiteurs qui contemplent et questionnent : les dédicaces précieuses, laissées sur les livres d’or, sont autant d’encouragements à poursuivre sur ces brisées de haute tenue…

Les visites du Manoir d’Argouges deviennent, dès lors, prétextes à d’autres découvertes… Des tableaux de tous formats constituent autant de transpositions possibles à son cadre de vie personnel : une acquisition, en ces murs de légende, est déjà un acte de fusion avec les esprits qui soufflent – l’Art pour l’Art, en somme !

Et que dire, lorsque les expositions se prolongent ici à des heures tardives et que la façade éclairée du Manoir exhorte les muses à restituer le meilleur d’elles-mêmes, en une ferveur mystique - confinant mystères et alchimie en une réalité singulièrement accessible ?

Solène ELOY travaillera, exposera et commentera au

11ème Printemps d’Argouges et durant la Nuit des Musées

 

Une Visite au Manoir d’Argouges : « un fabuleux hymne aux cinq sens » !

Voir :

De somptueux bâtiments baignés d’Histoire …

Les reflets des ciels pommelés dans les douves …

Les lumières changeantes et les flammes vacillantes …

Entendre :

Le cri enjoué des mouettes au dessus du Manoir…

L’évocation de l’alchimie « espace - temps » …

Le crépitement des feux dans l’âtre…

Sentir :

L’air marin se mêlant aux effluves végétales multiples …

L’odeur des pierres et des bois séculaires …

Les fragrances des braises incandescentes sur les étoffes …

Toucher :

Les mousses et lichens sur les moellons médiévaux …

Les pavements, les enduits et les vitraux préservés …

Les formes et les empreintes du mystère …

Goûter :

Les charmes multiples d’une demeure d’exception …

Les saveurs rares d’un antique élixir reconstitué …

La fascination d’avoir su retrouver un peu de l’Essentiel …

A l’issue de chaque visite, Il convient de découvrir les alchimies de souvenirs rares proposés au MANOIR d’ARGOUGES.

Emotions garanties au V.I.T.R.I.O.L. !

” Visita interiorem terrae rectificando invenies operae  lapidem...” Formule alchimique médiévale

 


” Descends dans les entrailles de la terre, en distillant tu trouveras la pierre de l’œuvre… »

L’expérience troublante - constituée par toute incursion au Manoir d’Argouges - rendait indispensable la mise en place d’un espace de souvenirs à emporter, bien loin des standards habituels : Ici, point de pacotilles et gadgets ! Des produits dérivés, des plus simples aux plus précieux… La totalité des ventes est consacrée à la sauvegarde du Manoir.

Une trilogie de livres fascinants écrits par le propriétaire, à propos du Manoir d’Argouges et de sa légende :  les dimensions multiples du lieu s’y trouvent restituées :«De Sève et de Sang » / «Les Songes d’un Lichen» / «Subtils Ethers»
Un service unique de porcelaine de table intemporel, comprenant 20 pièces différentes, toutes d’une grande sobriété, avec - pour décor graphique - la séduisante quintefeuille des armoiries d’Argouges.

Des répliques estampillées des plus célèbres gravures du Manoir d’Argouges ( Maugendre ; Thorigny ; Le pippre ; Benoist … ).

Un savant élixir-maison, réalisé d’après  une recette du XVIème S., que l’on peut notamment déguster lors de la visite sur « les Symboles ».

De multiples éléments de décoration, anciens ou contemporains, pour ceux qui ont le goût du détail évocateur : l’esthétisme en est le point commun.

Des œuvres d’art ( peintures ; sculptures ; mobiliers ; bibelots ; etc…).

On trouvera même des lattis de bois du XIV ème S. - avec certificat descriptif - présentés en sachet cadeau monogrammé. Une particularité : ces éléments authentiques de construction n’ont d’autre prix que celui que chacun veut bien y mettre : l’esprit d’Argouges souffle bien là !

N.B. Commandes et expéditions possibles à distance - sous réserve du respect des conditions habituelles de vente et d’expédition.

Depuis bientôt trente années, l’œuvre de restauration exemplaire, entreprise par les propriétaires du Manoir d’Argouges, et la dynamique d’ouverture aux publics les plus variés, ainsi insufflée, méritaient quelques explications directes des intéressés.

Laure & Bertrand LEVASSEUR ont répondu de façon très spontanée aux nombreuses questions posées…

 

Est-il indiscret de vous demander ce qui a pu vous pousser à vous lancer dans la folle aventure du sauvetage et de la restauration d’un monument abandonné depuis bientôt cinq siècles ?

Je crois que le goût certain pour l’Art et de l’Histoire ne saurait suffire… Cela relève sans doute plus de la vocation : certains « entrent en Monument Historique », comme d’autres entrent dans les Ordres – le vœu de chasteté en moins, il est vrai ! Les nombreux obstacles qu’il convient d’emblée de franchir s’apparentent plus à la passion qu’au simple courage… Il faut « un supplément d’âme » qui répond à une authentique démarche humaniste : l’idée que tout a un sens et que le hasard, malgré les apparences, n’a que peu de place… Ce qui doit avoir un sens avant tout, ce sont nos propres existences !

Vous avez commencé très jeunes et avez maintenant tous deux dépassé la cinquantaine… L’âge des premiers vrais bilans ! Quel serait le vôtre, en observant votre chemin parcouru au Manoir d’Argouges ?

Beaucoup de visiteurs soutiennent qu’il faut être un peu fou pour se lancer dans pareille entreprise… Il est vrai que la jeunesse se sent éternelle et invincible : rien ne saurait lui résister – du moins le croit-elle ! La pratique se charge bien vite de remettre les pendules à l’heure, mais la trame profonde du projet demeure intacte : tout ce qui y est initié et réalisé dépend d’une volonté farouche et les moments de découragements ne sont jamais que les avatars d’une extraordinaire dynamique qui  pousse à se dépasser constamment.

Il paraît invraisemblable que ce Manoir ait pu demeurer abandonné durant plusieurs centaines d’années… L’état général que vous avez trouvé ne vous a donc pas effrayé ?

Oui, depuis 1524, pour être précis ! Puis, imaginez un dernier propriétaire « jetant l’éponge » sous Louis XIII, car l’édifice est alors jugé « impropre à l’habitation » ! Et puis, le temps a fait son œuvre : les lézardes se sont creusées plus encore, et ce n’était plus que le bal des corneilles et rongeurs qui animait l’endroit. Il a fallu attendre le XIXème Siècle et l’émergence du romantisme pour voir de grands noms s’intéresser au Manoir d’Argouges : Arcisse de Caumont ; Prosper Mérimée ; Gustave Flaubert ; Guy de Maupassant ; Abel Hugo… Jusqu’à Jean de La Varende, plus récemment, sont parmi ceux qui ont su souffler sur les dernières braises qui rougeoyaient imperceptiblement dans les cheminées monumentales du lieu.

Plus encore que l’admiration portée à ces belles ruines que vous veniez de trouver, n’avez-vous jamais été effrayé par la fameuse légende de la Fée d’Argouges qui voudrait que les lieux soient toujours hanté ?

Effrayé, non ! Ce n’était guère dans ma nature, car ma curiosité portée aux dimensions inconnues a toujours été la plus forte. Je suis pourtant cartésien et même juriste de formation, mais j’ai toujours eu l’intuition que des forces supérieures nous animaient… Que les êtres humains pouvaient être émetteurs et récepteurs d’ondes ; et que les murs anciens, chargés d’histoire, pouvaient à leur tour s’imprégner et restituer ces ondes émises ! Nous ne sommes qu’à l’aube de grandes découvertes scientifiques. Nos cerveaux ont des capacités encore ignorées de nous, n’en doutez pas !

Soit, et la Fée d’Argouges alors ? Est-il vrai qu’on peut parfois l’apercevoir sur les douves, certains soirs de pleine lune ?

Cela ne peut que faire sourire aujourd’hui, alors que le rationalisme triomphe… On croit tout savoir et avoir tout vu. Nos ancêtres étaient plus humbles à cet égard et le doute gardait une place…On demeurait ouvert à l’inconnu, plus attentifs et réceptifs à certains indices auxquels nous sommes devenus aveugles.

La légende est attachée à notre Manoir depuis presque mille ans ! A tous ceux des visiteurs qui me demandent si je l’ai vue, cette Fée, je précise qu’elle ne saurait apparaître qu’aux seules âmes pures – ce qui limite considérablement les chances de certains ! Mais au-delà de la simple boutade, je crois qu’il suffit de se plonger dans les livres que j’ai pu écrire pour savoir qu’en ces espaces rares constitués par le Manoir d’Argouges, il est des forces bien réelles et parfaitement perceptibles, pour les êtres sensibles : combien de touristes - au terme des visites que nous menons toujours personnellement - me disent avoir ressenti des choses très particulières. On peut se moquer, bien sûr… Je préfère, quant à moi, me montrer prudent et attentif : force est de constater qu’une magie bien réelle opère ici. Certes, les lueurs tamisées par les vitraux de nos fenêtres à meneaux, les feux dans l’âtre des nombreuses cheminées, les bruits insolites dans les murs de pierre et le bois des huisseries suffisent à restituer une ambiance particulière. Mais je sais, quant à moi, que cela va bien au-delà… Je me sens souvent animé d’une singulière énergie que je puise ici-même ou aux abords immédiats de ce remarquable ensemble architectural, médiéval et Renaissance, que constitue le Manoir d’Argouges… Mon épouse et nos enfants vous le confirmeront, qui considèrent leur époux et père un peu comme un medium !

Pensez donc ! Les romains honoraient déjà des divinités non loin de là ; les celtes avaient déjà investi l’endroit où fut bâtie notre église, irriguée d’une source souterraine qui alimente nos douves profondes. Les vikings surent apprécier la richesse des terres environnantes. Ce sont finalement 1250 ans d’Histoire que nous foulons sous nos pieds – ce qui fait de notre propriété – soit dit en passant – l’un des sites les plus antiques de Normandie : nous n’en sommes pas peu fiers ! Bref, une Fée a toute sa légitimité mentale dans un tel contexte : elle cristallise angoisses et aspirations ; elle favorise et interdit tout autant. Seule s’impose notre humilité !

Vous semblez très attachés aux traces et symboles… Sans parler de « chasse au trésor », est-ce qu’une visite au Manoir d’Argouges ne s’apparente pas un peu à un véritable jeu de piste, que certains esprits parmi les plus éveillés peuvent au moins partiellement découvrir ?

Vous ne croyez pas si bien dire ! Le nombre de symboles avérés est si important au Manoir d’Argouges que nous avons même conçu une visite spécifique pour les groupes qui en font la demande… C’est un fascinant moment que de parvenir à se transformer en « passeur de relais », dans un monde contemporain, bien souvent trop pétri de matérialisme… Nous exhumons et restituons des connaissances oubliées de beaucoup, alors que de nombreux textes très anciens nous donnent les clés dans les bibliothèques supplantées par les frénésies du « fast-food » de la Connaissance Internet ! Les commentaires que nous sommes alors amenés à faire ouvrent des horizons infinis, aux confins de l’Art, de l’Histoire  - notamment de celle des Civilisations et des Religions , mais aussi de la Sociologie, de la Psychologie et de la Psychanalyse… Arriver à réellement captiver ses publics est extraordinairement gratifiant, je dois vous l’avouer. Ne voyez dans le propos aucune prétention, mais véritablement l’expression enthousiaste d’un explorateur de dimensions universelles, auxquelles chacun de nous peut rapidement devenir sensible. Il faut simplement parvenir à rendre simple et compréhensible, ce qui relève souvent de considérations complexes. Le challenge est là. Et lorsque vous voyez les visiteurs subjugués par ce que vous leur montrez et commentez, c’est que la partie est déjà gagnée ! Chacun subitement se sent concerné et plus aucune autre visite de monuments ne sera jamais pareille : nous leur donnons les clés de portes qu’un savoir - somme toute rendu accessible -  permettront d’ouvrir pour faire d’autres découvertes encore : en cela, nous disons souvent que le Manoir d’Argouges est un authentique lieu d’initiation. N’est-ce pas déjà prodige de Fée que d’y parvenir ?

Vous caractérisiez souvent votre magnifique Manoir d’Argouges comme étant un lieu « hors norme, hors de l’espace et hors du temps »… Doit-on comprendre que vous vous considérez comme des marginaux ?

Nullement ! Mon épouse Laure, et nos trois enfants, Corentin, Clarisse et Florian - sans oublier notre chien Schnapp - constituons ce que l’on conviendra d’appeler une famille française parfaitement normale, en dépit de certains tempéraments bien trempés… Si nous devions nous considérer « hors des sentiers battus », c’est peut-être dans notre constante volonté de concilier modernité et traditions. Ce n’est pas tous les jours faciles, car bien des contingences sont là pour rappeler à l’ordre,  mais le cap à tenir ne saurait s’en trouver modifié… Nous ne pouvons savoir si l’un ou l’autre reprendra le flambeau, mais nous pouvons être sûrs que notre engagement et nos convictions les auront profondément marqués : il est aisé de voir combien de simples considérations d’ordre esthétique sont spontanément restituées par eux. Cela ne veut pas forcément dire qu’ils y adhèrent, cela signifie au moins qu’ils y sont perméables et que leur propre jugement, leur propre échelle de valeurs seront «plus éclairés»… N’est-ce pas déjà un peu de Sagesse qui se profile pour mieux appréhender l’avenir ?

Justement, à propos de futur… Quel avenir voyez-vous pour tous ces Monuments Historiques privés, souvent maintenus en survie, au prix de sacrifices que les plus jeunes générations ne pourront et ne voudront parfois plus consentir ?

Vous touchez du doigt un point crucial ! Une conjoncture économique et financière défavorable n’est guère propice à une amélioration de la situation : outre le désengagement croissant de l’Etat et des Collectivités Territoriales ou Locales - faute de budgets disponibles -, nous devons aussi relever que la Culture et tous les concepts humanistes qu’elle sous-tend sont maintenant bien malmenés : on consomme de l’Information, mais on néglige la Connaissance ; on se vautre et se dilue dans les réseaux sociaux – véritable trompe-l’œil pour solitudes extrêmes et pitoyables – et l’on oublie les indispensables échanges profonds ; on taille et rogne dans nos budgets de conservation et restauration de notre Patrimoine, oubliant que ce sont notre identité nationale et la diversité de nos racines que l’on ampute, parfois irrémédiablement ; ne rémunérant plus suffisamment certains apprentissages et tâches - intellectuelles ou artisanales notamment - on hypothèque gravement la transmission du Savoir et l’on dilapide des biens si précieux qu’ils ont fait ce que nous sommes … Bref, nous pourrions nous montrer pessimistes, face aux indigences croissantes ! Et pourtant, nous nous voulons résolument militants, pour sensibiliser et tenter d’inverser ce qui peut l’être encore. Les individualismes forcenés ne sont pas antinomiques de certaines aspirations plus spirituelles : gageons que l’Avenir nous réservera un mouvement de balancier salvateur, avant qu’il ne soit trop tard ! Nos politiques ne sont jamais autres que ceux que nous choisissons : à nous d’être matures et directifs dans les choix que nous opérons ! Les équilibres élémentaires ne peuvent être atteints autrement !

La Famille d’Argouges n’avait-elle pas une devise aristocratique que vous pourriez partager aujourd’hui encore ?

« A la foi jurée ! »… C’était là serment de fidélité et de croyance en un meilleur possible finalement. Quant à moi, j’y substituerais plus volontiers cette sentence de Sénèque que j’affectionne particulièrement, tant je m’y retrouve :  
« Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie ! » Tout s’y trouve exprimé : la nécessité de donner chaque jour le meilleur de soi-même et de le transmettre sans stérile égocentrisme ; la quiétude du devoir accompli chaque jour, aussi humble soit-il ;  la certitude que la mort ne saurait triompher de la vie - quelque en soit la forme possible ! En fait, si je peux vous faire une ultime confidence : je crois que je suis un pessimiste qui sublime constamment… C’est pour cela que l’énormité de la tâche qui est nôtre au manoir d’Argouges ne me convient pas si mal : tout y est trop, mais tout n’est rien ! Ce sont ces convictions intimes que je me sens apte à partager avec chacun de nos visiteurs. Bientôt trente années de pratique : je les sais au moins réceptifs à notre posture et à notre démarche « d’humaniste militant »…

Il y a Normandie et Normandie. Profitez de notre programme VIP, (W-E. ou  « à la journée ») permettant de « humer et goûter » à de rares quintessences normandes. Le Tourisme bien compris…

Le XVIème Siècle, en Normandie, c’est aussi l’Humanisme triomphant et la Renaissance de tous les Arts - dont l’art de vivre, au premier chef…

Deux authentiques manoirs normands se profilent comme de véritables ambassades de cette excellence, alliant savoir-être et savoir-faire :

-    L’un s’épanouit au cœur du Pays d’Auge, non loin de Deauville et Trouville… C’est le Manoir de St Hippolyte (I.S.M.H.), avec ses charmes campagnards multiples et son remarquable domaine - toujours fleuron de l’agriculture laitière et fromagère normande.

-    L’autre, en lisière des attraits historiques de Bayeux et des Plages du Débarquement Allié… C’est le Manoir d’Argouges (C.M.H.), et ses exceptionnels bâtiments s’extirpant du Moyen-Age pour mieux s’ouvrir aux beaux esprits des François 1er, Léonard de Vinci, Montaigne et La Boétie. Une légende millénaire plane sur les douves…

Manoir d'Argouges

Château de Fontaine-Henry
http://www.chateau-de-fontaine-henry.com/

Saint Hippolyte
http://www.domaine-saint-hippolyte.fr/

Plusieurs formules forfaitaires vous sont ainsi proposées (incluant visites, restauration et hébergement éventuel) - l’espace d’un week-end ou d’une journée. La passion qui anime constamment vos hôtes est leur dénominateur commun. Il est aisé d’en profiter, car s’il est un temps pour tout, il est aussi des rêves pour tous…

Et puis, entre les manoirs d’Argouges (Bessin) et le Domaine de St Hippolyte (Pays d’Auge), le XVIème S. trouve son apothéose avec le somptueux château de Fontaine-Henry (aux confins de la plaine de Caen ), qui se tient prêt à vous accueillir dans le cadre privilégié de notre package « V.I.P. », pour une visite personnalisée et pour que la fête continue…

Le Calvados a ses pépites pour qui sait découvrir les meilleurs filons : des mines d’humaines convivialités, où la Culture française devient accessible à tous publics - des vétérans aux plus jeunes - pour des moments de découvertes et d’émotions infinies…

Nous nous occupons de tout… Vous n’avez qu’à vous laisser porter et combler par tous les bienfaits d’une expérience rare.


Un dragon terrorisait les villageois qui vinrent demander secours au seigneur des lieux.

Fort de sa fougueuse jeunesse, celui-ci parvint dans l'antre des Fosses du Soucy, où il terrassa le monstre.

Mais la bête morbide s'effondra sur le preux chevalier, prêt à rendre son âme à Dieu...

Apparut à cet instant la fée, créature superbe, qui proposa à l'infortuné de le délivrer et de l'épouser, à la seule condition qu'il ne prononçât jamais le mot "mort".

Ils se marièrent, eurent sans doute beaucoup d'enfants et vécurent heureux, jusqu'au jour fatidique où notre beau seigneur, s'impatientant des lenteurs de son épouse à se préparer pour un bouquet voisin, s'emporta et s'exclama : "Dame, vous êtes bien longue en vos besognes et seriez bonne à aller quérir la mort !"

Un effroyable silence s'ensuivit, soudain percé par un atroce cri de douleur... La fée disparut à cet instant précis, laissant une main pour toute empreinte.

Elle réapparait certains soirs de pleine lune, sur les douves du Manoir d'Argouges, où un murmure plaintif se propage confusément, comme pour signifier son regret d'avoir quitté le monde des bons vivants qu'elle avait tant aimé..."

 

Que penser d'une telle légende ?


Bien des contes sont étayés par des faits historiques avérés, qu'il convient seulement de rassembler - tel un passionnant puzzle - pour en comprendre les ressorts... C'est à cette minutieuse enquête que s'est depuis longtemps livré Bertrand Levasseur - propriétaire des lieux : ainsi, au delà d'un récit millénaire, il y a les troublants constats d'un "observateur criminologue", habitué du Manoir d'Argouges et de "ses manifestations occultes" multiples.
La conclusion s'impose: il est des lieux émetteurs et des lieux récepteurs d'ondes spécifiques, comme il est des êtres émetteurs et récepteurs d'ondes. C'est l'éventuelle convergence mutuelle des unes vers les autres qui restitue parfois les singulières dimensions auxquelles nos cerveaux peuvent nous donner accès.

A l'instar des Léonard de Vinci et Jules Verne visionnaires, gageons que les générations futures parviendront à en maîtriser certaines composantes. C.Q.F.D.

La fée d'Argouges en photo ?

Mail reçu le 22 avril 2012 de Michel S.

Bonjour monsieur,
Nous avons effectué la visite commentée du manoir d'Argouges, ce lundi 16 avril 2012, en nocturne.
Aux environs de 22 heures, alors que nous venions de quitter le pigeonnier, j'ai pris la photo ci-jointe avec mon "compact-bridge".
En zoomant sur la photo, nous avons remarqué, mon épouse et moi-même, un détail dans le coin droit de la fenêtre du haut de la tour centrale, ressemblant fort à une personne observant les visiteurs.
Il semble cependant que seuls votre épouse et vous-même occupiez la maison ce soir là.
C'est pourquoi je vous joins cette photo, afin de vous permettre de vous faire une idée par vous-même.
En vous remerciant encore pour cette visite très intéressante et peut-être même surprenante ?


Ecrits par le propriétaire du Manoir d'Argouges, nous vous proposons trois livres envoûtants qui abolissent l'espace et le temps.

Participation de Bertrand LEVASSEUR au Salon du Livre Normand, au Manoir de St Hippolyte (à Saint-Martin-de-la-Lieue, aux portes de Lisieux) : dimanche 20 mai 2012: de 10h00 à 12h30 et 14h30 à 18h00. Bon nombre des meilleurs auteurs normands.


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Les parchemins du Manoir d'ARgouges

Bertrand LEVASSEUR

De seve et de sang

De Sève et de Sang

La légende d'Argouges est plus que millénaire... Le Manoir, où elle naquit, est aujourd'hui un Monument Historique Classé, tout proche de Bayeux et des côtes normandes.

Laure et Bertrand Levasseur l'habitent avec leurs trois jeunes enfants, où ils vivent une étonnante histoire... La fée de la légende, réapparaît chaque soir de pleine lune, invitant chacun à un authentique voyage initiatique, se défiant de l'espace et du temps. Ils suivront les méandres d'une épopée moderne, empreinte d'un réalisme plein de riche poésieet de sages enseignements...

Si l'on peut parler d'un conte pour adultes à usage des enfants, c'est que le livre porte une philosophie de la vie, rayonnant un peu au fil de chaque page : l'existence y peut apparaître d'abord anodine, mais tend progressivement vers un parfait accomplissement.

L'auteur se complaît à mélanger tous les ingrédients du réel et de l'imaginaire, sans que le lecteur parvienne à détecter les limites précises de l'un et de l'autre. C'est tout le charme d'un ouvrage où chaque ligne, rédigée avec une encre "de sève et de sang", est la sublimation de ce qui pourrait être la quête d'un sens aux existences de chacun d'entre nous.

Des instants de profond bonheur, à la découverte d'un monument et des atmosphères saisonnières du Bessin...

 

Les songes d'un lichen

Les Songes d'un Lichen

Le lichen nous fascine en ce qu'il pare les pierres séculaires d'auréoles fleuries; en ce qu'il signifie le silence, au moment précis où tout se trouve implicitement désigné; en ce qu'il nous semble inerte, à l'instant même où l'écho d'un passé parfaitement composé, parvient à nos oreilles attentives.

Il s'étend sur les moellons séculaires, comme une sobre parure revêtue pour un nécessaire rituel : nouvel hymne à une éternelle légende, le temps des songes est venu, ces elfes de la pensée qui transcendent la raison et consacrent le rêve : le Manoir d'Argouges n'a jamais cessé de vivre...

Le lecteur se trouve ici convié à un fascinant périple, sans nécessaire espace ni temps ; son regard n'est pas seulement transformé, il devient visionnaire et comprend ce qu'une simple visite à Argouges ne pouvait suffire à lui faire entrevoir.

"De Sève et de Sang" initie au bonheur de pénétrer les arcanes d'un lieu et d'une légende millénaire, où une fée complice nous emmène dans nos propres inconscients, pour donner un sens aux choses...

Avec "Les Songes d'un Lichen", chacun devient voyageur, témoin des siècles passés, et mieux encore, chacun retrouve que l'Histoire de France est aussi son histoire, car la notion de passé est aussi relative que celle du futur. Rien n'est ici fortuit...

Alors on entreprend de cheminer avec l'auteur et l'on se surprend à comprendre beaucoup de ce qui paraissait inaccessible.

La récente découverte de deux authentiques clés médiévales dans la terre battue d'Argouges ouvre de singulières portes et l'on ne peut que s'enthousiasmer à l'idée d'emboîter le pas à ce guide qui "furête" jusque dans les moindres recoins et trouve ce que tous aimerions dénicher, parce que l'essentiel réside le plus souvent dans ce qui reste à connaître.



Subtils éthers

Subtils éthers

Une complexe alchimie a rendu impérieuse la rédaction de Subtils Ethers - conte philosophique et apothéose d’une trilogie que l’on voudrait maintenant complète. Et cheminant dans les vénérables arcanes d’Argouges, l’auteur profile – avec une acuité mâtinée d’humaine drôlerie – les préceptes de sagesses multiples, où la raison se mêle à la poésie, pour aider chacun de nous à comprendre un peu de ce qu’il est et ce à quoi il aspire…

« C’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche », confie le peintre contemporain Soulages… Gageons que le lecteur saura puiser dans les présentes pages un peu de ces quintessences qui illuminent nos tristesses et suscitent nos joies les plus intimes.

C’est un peu le voyage d’Ulysse que l’on refait à chaque ligne – sauf qu’ici les sirènes tentatrices acceptent de nous confier les secrets d’une sérénité existentielle, puisqu’elles nous aident à façonner et comprendre nos propres destinées. Seule la drôlerie parvient alors à rendre l’érudition digeste...

Un « châtelain du 21ème Siècle » se doit de rêver à autres choses qu’à d’improbables châteaux en Espagne… Homme d’humour et de culture, il doit raviver le passé pour s’inscrire dans une modernité fonctionnelle, où le merveilleux peut garder toute sa place et la philosophie toutes ses vertus.

Les pensées, les lieux et les situations sont ici envisagés avec une précision des plus suggestive pour que chacun puisse cheminer et entendre les multiples échos de son for intérieur…

Un petit lexique intime vient opportunément parachever l’étonnant triptyque de cette incomparable  initiation individuelle, dont on ne peut sortir que « transformé ».

Prix d'un ouvrage : 15 €TTC - Les 3 livres : 45 € 40 €TTC

Frais de livraison 2012 : 1 livre : 3.50 € / 2 ouvrages : 4.50 € / la collection des 3 opus : 5.50 €

Château de Bellefonte,
ce 14ème jour d’avril de l’an 1774

Ma bien chère Adélaïde,

Il me plaît de vous narrer une récente découverte … C’est à Versailles, auprès de Sa Majesté, que j’entendis évoquer, une première fois,  le doux nom du Manoir d’Argouges… Ce qui m’en fut alors conté ne manqua pas de me distraire, au point de vouloir, tôt ou tard, entreprendre le voyage…

Ainsi, loin des royales coteries, il existait encore des lieux forts, préservés, où les beautés d’une nature sans fards, entre les tons opalins des flots tumultueux et les paisibles pâtures, faisaient écho à mes aspirations profondes, depuis que j’avais lu les livres de ce Monsieur Rousseau.

 

Quelques mois plus tard, je saisis l’opportunité d’une invite de parents normands pour me rendre en leur plaisante villégiature. A peine arrivé, je ne manquai pas de les questionner sur ce mystérieux manoir abandonné, sur lequel veillait une Fée millénaire, disait-on…

De fait, Monsieur le Marquis, mon hôte, avait ouïe dire et s’en amusait même parfois. Quelques lieues seulement nous en séparaient et l’on pouvait aisément concevoir le périple… Cette place était tenue pour enchantée – terme si peu convenable en ce temps des Lumières, où la raison se devrait de triompher de tous les obscurantismes…

Il fut ainsi décidé de m’y mener, par un beau matin de printemps où la fraîche rosée scintille encore de mille feux. A peine avais-je embarqué, ma curiosité était à son comble. J’allais enfin découvrir ce singulier manoir, qui avait voulu pactiser avec une forme d’éternité.

Ayant quitté Bayeux et ses jolies maisons, notre carrosse brinquebalait de toutes parts sur un étroit chemin, improprement empierré, cerné de hautes futaies et de haies foisonnantes. Il me souvient encore ces effluves des pommiers en fleurs, mêlées aux plus subtils souffles de la brise marine. Mes sens étaient en extase. Je savais la Normandie féconde, je l’ignorais à ce point provocatrice. Ne disait-on pas qu’elle était une perpétuelle invite aux ivresses de l’Amour, telles ces accortes servantes, aux plus généreux bustiers, qui vous font regretter de quitter les roboratives auberges ? Egaré dans mes intimes rêveries de libertin, je souriais à ma gentille cousine qui, par dessus la vitre baissée, pointa du doigt un vol de mouettes bien blanches sur l’azur du ciel…

Le Manoir d’Argouges était maintenant à notre portée. Le cocher freina nos quatre fougueux chevaux, écumant de puissance et de fatigue.

Je crois que jamais je n’oublierai l’impression qui m’étreignit à notre descente… Des arbres altiers, tels des gardes aux hallebardes tendues, semblaient observer les intrus que nous étions… Si peu de gens passaient en cette parcelle oubliée du temps. On disait l’endroit abandonné depuis si longtemps. Quelques corneilles éparses rappelaient pourtant que la vie n’avait pas abandonné tout droit. Il suffisait d’écouter et observer...

Tout au sol semblait pourtant figé. Mes impressions devenaient confuses, tant l’émerveillement disputait à la crainte. Mais que pouvait-on bien redouter en ce lieu d’apparence si paisible ? Les sommeils trop longs de créatures sur le point de s’éveiller ? Les fragrances trop capiteuses d’un passé que l’ambiguë joliesse des vénérables bâtiments diffusait à l’entour ? Les murmures des âmes que l’on prétend muettes ? Tout me paraissait si soudainement déraisonnable.

Franchissant le pont à double arche, par dessus les vastes douves, nous parvenions enfin devant la somptueuse façade du logis seigneurial. On y relevait les évidents stigmates d’un Moyen-Age alangui que côtoyaient, sans vergogne, les exubérantes ornementations d’une Renaissance, décidément toute proche encore.

C’est là soudain que je crus entrevoir une frêle silhouette derrière l’un des vitraux des splendides fenêtres à meneaux… Ce pouvait être la Fée ou quelque autre fantôme !

Certes, on ne pénètre guère par hasard au Manoir d’Argouges… On dit les lieux hantés, mais je les crois plutôt habités de forces multiples et d’esprits espiègles qui s’animent pour mieux défier. Les symboles y foisonnent. Nos savants alchimistes y trouveraient plus que matière, sans nul doute. Ce sont ici les ors frelatés qui se transmutent en humaines quintessences…

Il faut me croire, bien chère Adélaïde, il est bien finalement plus difficile de quitter de tels lieux que d’y parvenir. L’antre monumentale est si profonde que l’on s’y perd avec délectation. Gageons que dans les siècles futurs, il se trouvera maints promeneurs pour saisir cette chance de découvrir toutes les dimensions d’une vie qui bannit l'idée même de la mort… La légende d’Argouges ne saurait être fortuite.

Ah, bonne Fée, montre-nous ton domaine et ses caches ! Je veux en rapporter les plus remarquables pépites à Sa Majesté. Notre roi est sensible à ces choses entrevues, car Il sait aussi que tout ce qui est d’or ne brille pas… L’humilité devient ici notre grandeur.

Prendrez-vous votre fidèle ami pour un pauvre fou, après avoir lu cette lettre ? Si je le suis un peu, c’est seulement de vos charmes et de l’affection en laquelle je vous tiens, ma mie – je le confesse.

A Bellefonte, ce 14ème Jour d’Avril 1774
Gonzague, Comte de La Palme

Le symbolisme est présent dans nos vies quotidiennes. Mais certains lieux sont plus porteurs d'énergies que d'autres.

Au Manoir d'Argouges, les pierres, les lieux, le mobilier sont porteurs de 1250 ans d'histoires fantastiques qu’il est possible de découvrir sous la conduite très personnelle des propriétaires-conteurs.

Irrigués des mythes anciens et modernes, les symboles sont au cœur de notre vie imaginative. Ils révèlent les secrets de l’inconscient ; conduisent aux ressorts les plus ténus de nos actions ; ouvrent l’esprit sur l’inconnu et l’infini.

Extrait du livre "Subtils éthers"

Cette visite ouverte aux grands comme aux petits rend accessible à chacun - de façon amusante - les clés d’un monde ésotérique d’une étonnante modernité, qui se révèle enfin…

Pour chacun, ce sont autant d’opportunités de connaître l’univers singulier qui nous entoure et dont nous ignorons souvent les messages cachés, transmis depuis la nuit des temps et ne demandent qu’à être décryptés…

Grâce à ces propriétaires passionnés, une visite au Manoir d’Argouges devient une insolite expérience « à livre ouvert » : chaque visiteur ébloui quitte les lieux avec le sentiment troublant d’avoir été initié, au point d’être désormais en mesure de porter un regard contemporain bien différent sur de nombreux détails qui l’environnent, lors de chaque incursion  nouvelle en tout site chargé d’Histoire. Les influences de civilisations éteintes et pensées de tous âges y deviennent limpides et l’on sait gré à ces guides bien particuliers de contribuer à éclairer nos quotidiens souvent aseptisés, grâce à la restitution de vestiges oubliés de notre mémoire ancestrale.